L’âme ouverte,
le cri beau,
le sang argenté,
la mère prend la douleur
de son été.
Il plonge dans le tunnel
et lui dit:
« ton cœur
cherche le recueil,
pendant que ton ventre
pousse le soleil »,
la rivière pleure,
le temps passe à peine,
le miracle de la vie,
fait des assauts par dizaines.
Puis arrivent des petites mains bleues en étoile,
posés sur des seins tendus et fatigués,
qui réchauffent l’auréole des pétales,
de boutons sombres et perlés.
Les bras élogieux,
offrent peau à peau l’envie,
à deux gourmandises,
libres et enfin réunies.