L’homme marche vers l’Océan
De l’écume d’or dans ses yeux
Un chariot de lames
Avance et recule en grondant
En cet après-midi d’hiver
L’horizon est physique
Le temps se perd
Dans un miroir qui se tord
Il se déshabille sur le sable
Et s’engouffre dans le vent
Le voilà maintenu
Entre les remous et l’artiste
Il veut être des profondeurs
Celles qui sculptent sciemment
Il veut plonger ses cambrures
Dans une toile en mouvement.
