l’Androïde et l’Enfance
L’Origine Ère
Cajolé
Les parois grandissent, comme un vertige
Une rencontre près des paupières
L’idée même de tenter, de s’interroger
Saute d’herbiers en herbiers
Et de cil en cil
Sa timidité, ses Mémoires
Sortent intégralement. En vers ou en pelage
A son chevet, une photo de sa fille, de sa compagne
Un homme de Lui
C’est un passant sans souci, qui s’assied seul
Et puis qui alarme, des changements climatiques
Mais pas des roses, qui luisent en hiver
Autour de lui, s’agglutinent les lieutenants
Des visages qui sillonnent, des plaines en plaines
Dans des buissons épineux, au rouge des lèvres
Il cherche les étoiles-cabines, dans leur cercle de Pise
Qui s’ouvrent avec une lumière bleue,
sur un petit trou plissé.
Les barges s’alignent, de bords à bords
Dans un Havre à côté, juste sous les ossatures
Des maisons jumelées, aux tours allemandes
Attendent la paix, dans un clos éteint
Une fleur au Japon
Dans un mélange de poudre
Embrasse une femme
Au masculin ambré.