Le jour s’étire dans un lac calmé
Sans prétention aucune, avec régularité
Les routes se jettent dans le qui-vive
un ruisseau aux bois flottants
L’air se démaquille, il est déséquilibré
L’oiseau capture ses serres
sur une branche haute
Un vieux grimoire éteint
sagement sa bougie
Le roseau brûle l’éternité
il ploie
L’oiseau s’isole et s’envole
De sorte que la nuit s’engouffre
dans les morsures de ses griffes
C’est la fracture qui se réveille
pour se reposer.