Je remontai le chemin rouge bordé de peupliers
Les muscles de mes yeux froissés
Ne retenaient plus mes paupières
Tyrannisées de boucles à l’infini
D’ aiguilles à tire-bouchons
Visant le bleu minéral
D’une poussière dans son picotement
La vague atteignit mon iris
Une moisson sans précédent
Je clignai, j’ouvris, je fermai,
Et j’attrapai des gouttes sorties du rang
Puis je me mis à courir
Quelque chose dans ce regard de profondément vieux
De terreux
D’entendu
M’arrêta net
Sous mes pieds rien de plus qu’un long effort inutile
Sanguinolant
Je repris ma respiration trouée
L’ovale et sa peau mouillée regardaient mes cils essoufflés
Un pointillé menaçait de tomber
Dans une suite d’et cætera
Un feu rouge sur un soleil brillant
stoppa mon cœur
Un brin fragile
Un brin heureux.