Je me souviens
de ton geste parfumé
Je me souviens
de tes semences
Je me souviens de la douceur de tes lèvres
que j’attendais avec impatience
Je suis dans l’intimité
notre murmure
ton indigo
En bas c’était le versant
que le vent brûlait
réduisant tout en cendre
sans l’ombre d’un tourment
Je me souviens des
promenades dans les forêts
quand les matins montent
sur les côteaux blancs
Des troncs dénivelés
s’entassaient sur l’herbe
et nous marchions
main dans la main
plus légers qu’un frisson
Le vent s’est approché
nous lisant ses poèmes
Une cithare vint raconter
que tu me cherchais
En bas, c’était l’hiver
Le vent sifflait à mon oreille.
Le croiras-tu?
Quand la comptine a pris fin
tu me manquais déjà
et depuis lors….