Elle descend
La pierre ruisselle
le long de son corps
Enchâssée de reliefs
taillée au pinceau
Elle s’écoule, exotique et blanche
dans sa chair ciselée
L’œuvre est éternelle, sculptée
charnelle
Marches tendres
aux cristaux éteints
Brillance de l’onyx
et de sa désespérance
Les souvenirs se lèvent
à l’appui du garde-corps
Un tremblement dans sa main
un souffle escarpé
poussent un doux zéphyr
jusque dans la lumière
L’escalier des souvenirs
la mène
vers une salle au trésor
niché sous la voûte
d’un décor fidèle.