Je griffe tes yeux
et sous tes racines, bleuit la couleur
Je bondis sur toi, tel l’oisillon sauvage
sur son premier félin
et tu t’ouvres
Je frôle ton teint pâle
Longe tes lignes
J’ai tant épié tes pétales
mon amour
Je t’attends sous les feuilles
dans ta tanière
sous nos baisers.