Il y a des matins, quand les seins sont beaux et pleins
où il est l’heure de tourner les pointes vers le soleil
Le ventre qui brûle de l’intérieur
de quelques doigts sur une nuque
porte la bouche à ébullition
Il faut une langue, défroissée par ses soupirs
longuement pénétrée
pour recueillir toutes les bulles
Il faut, d’une poitrine en chien de fusil
tirer les fesses vers l’éclosion
A deux se murmurent des étincelles synthétiques
Délicates explosions en ligne
qui gémissent à l’octave
Tu tiens mes hanches
quand je gis sur le côté
et chacun de tes assauts
me rapproche de la mort
C’est le moment où tout disparait
quand l’orage sert tes bras
et que je deviens folle
Dans notre étuve je crochète tes épaules
et d’un râle bouillonnant
tu nous cuis à la vapeur.