Il était une fois dans l’Ouest

Pour les petits et les grands que le mot voyage intéresse

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A bord d’une calèche noire entre un vent chaud

La floraison des coquelicots caresse les plaines

Les lignes de chemin de fer partent en voyage

La hardiesse des chevaux dirige l’élan

La route est goulue

Il faut s’y attendre: conquérir le nouvel Etat

ne se fait pas sans le Nouveau Monde

C’est le relais du relais du relais…etc…des postières

et des postiers, qui établissent la carte en premier

Repartir sans attendre, les selles ne passent qu’une nuit au soleil

avant de remonter à cheval

Il n’est alors plus question de vie ou de mort

La vaillance ne se joue plus aux dés, ni au sort

dans des parties donnant la foi, avant le départ

Le rachat de la Louisiane aux Français s’organise

La magie opère sous les ongles de son épopée

Sur des planches de baraquements fraîchement construits

est placardé:

« Le saloon »

Le nombre d’années n’ont pas attendue la jeunesse

pour gravir trois petites marches, toute affaire cuvée

Tout ira bien

Il faut un endroit où se reposer des sourires au whisky

Quand les rêves mettent des coups-de-pied aux fesses

tomber dans l’eau glacée de l’abreuvoir

à l’avantage de réveiller, même les …

Si le doute vient à manquer ou qu’ils pourchassent de l’or

la route n’en restera pas moins

la tendresse, la douceur et tous les autres matins

Le cocher fera poindre les retards de son fouet

La terre ainsi prévenue, sonnera un retentissement passager

informant la tenancière

que la pleine lune

est arrivée.