L’après-midi ressemble à un arrêt du morceau: d’un bout à l’autre le chant se jette au dé, cherchant l’idée, l’ivresse de revivre la même chose. Il n’y a pas de solution à cette dualité qui nous promène d’un rendez-vous à un autre, d’un musée à un autre, d’un jardin à un autre, d’un souvenir à ses couleuvres : nous sommes comme malmenés par la guerre silencieuse que le temps mène contre notre chant. Une note imprudente siffle alors dans le sanctuaire musical, arrêtant d’un seul coup la moutonnerie des cymbales.
La moutonnerie des cymbales