Esprit, vie métamorphosée, corps créateur.
Nos jours d’ennuis, nos accouchements, nos scories.
Je venais te voir après la sieste en compagnie de mots simples ; ceux du cèdre, du lys,
d’une mésange, d’un lézard.
A eux tous, neuf cents ans d’histoire…souplesse des images.
Le chant du soir s’étiolait subtilement ;
il fendait le ciel d’une péninsule sombre, pratiquement séquestrée dans les branches de l’arbre …amant insatiable.
Je me souviens des sentiers, des pierres, des lacs absents.
Je venais te proposer le temps sans un brin d’orage, et là, juste devant moi, à la croisée des chemins, tu te tenais assise, attentive et généreuse
et tu prenais cette décision fabuleuse
de partir.
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