Almonzo

Ainsi donc c’est fini. Nous ne rirons plus, finis les bonnes manières et les pétoncles à la saveur douce. J’en ai ma claque de ce zoo, un soir de mai, sans laisser un pourboire, ni un café, ni un liégeois, ni une tige à fumer, la roulette !

« Ta gueule la mouette ! Viens dormir à côté de moi, allez, s’il te plaît…Almonzo ? »

Almonzo rechigne, regarde la mer qui monte.

« Ça fait sept jours que j’attends. Almonzo ! »

« Sept jours c’est bien trop peu mon gaillard. Tu veux t’enfuir au loin ? Jette le blanc de tes yeux dans un essaim, si tu veux, mais ne compte pas sur moi ! Peigne le sable de tes regrets

et lève-toi ! »