Il n’y avait rien de nouveau, juste des arrivées en pagaille
De la Loire, du bistrot, de l’Atlantique
Du bord de la falaise à la saillie dans les buissons : des jours bizarres
Puis vint un beau matin où tout fut perdu
Il ne restait que quelques coquillages sur le flanc de la dune
Des os, quelques postillons de promeneurs
Et nous deux
Amoureux comme au premier jour
Enduis de nos peurs, nos lésions
Rajeunis de quelques bagages
Navigant sur nos prénoms
