8:21

8:21 Il fait si clair ce matin déjà, le jour semble se lever aux aurores. J’aurais aimé m’emmener vers des airs fluides, des heures disjonctées, peut-être trouver des appâts, mais je ne suis pas fébrile et il m’a fait chier. La colère a envahit mon espace, les rapaces prennent une place exacerbante. C’est une colère professionnelle. Les déménagements sont sources de conflits et de repos.

Je vais donc de ce pas rentrer dans ma coquille pour en sortir sous un ciel bleu d’étoiles moins estimées.

Je vais m’allier à l’ennemi et l’obliger à devenir servile. Et si cela ne fonctionne pas, j’irai acheter du chocolat, des lampes et du beurre pour une position affirmée de couleur intestinale : la lumière au bout du tunnel.

Je m’apprête à offrir des arlequins saignants à ce putois sans poils.

Oui, je suis en colère contre ce mâle-entendu.

Il faut que ça passe …