Ce sont les jeteurs de dé qui,
dans l’antre des désirs,
abolissent le corps de l’instant.
Le ciel est l’arbre le plus haut des forêts de la violence.
Mais les mots ne donnent pleine mesure qu’aux tempêtes.
Apollinaire, je te transmets le salut de ce café et celui de ce vieil arbre qui l’embrassait.
L’arbre expliquait le vent, l’ombre et les passants, sauf quand un enfant venait s’asseoir près de lui. A ce moment-là, l’arbre commençait à prophétiser car l’éternel Apollinaire ne se réveille vraiment que dans les bras de l’éphémère.
***
Au café, dans un ancien quartier de Damas, en 1954. Subitement il lui sembla qu’Apollinaire lui parlait et fit voler en éclats l’appel à la prière du couchant.