Quelques extraits…

Partage bien avant la saison de septembre en bourgeons déjà à commuter avec les ombres du printemps toute une lumière parcellaire, prends le temps de la plume pleine, de la perle d’eau vive dans une rose monstrueuse, pique les épines la terre en dessous… Risque-toi à aimer quand l’aube est brune transie du calcaire, de la foi, alimentée de gris de bourdon sur la rose. Écris à l’entrée d’un été en plein cœur du cagnard quand la chaleur esquive le sens et que la prose dégouline, séchée, en suspend, comme le vent aux aguets. Rappelle-toi les phrases, les guérites où se posent les livres et les briques d’un sauveur va-et-vient, de respirations fertiles en orages hagards…prends ce temps de lire quelques extraits.